Techniques ostéopathiques fonctionnelles
Elles nécessitent la participation active du sujet, et permettent au thérapeute, avec l’aide du sujet, de mobiliser les tissus, d’amener le sujet à un état de relâchement suffisant pour permettre la correction spontanée de la lésion ostéopathique.
Ces techniques sont dites indirectes. Elles utilisent une fonction (par exemple la respiration) pour restaurer, modifier une structure (dans ce cas le poumon). Elles se font toujours dans le sens de la lésion afin de “négocier“, “apprivoiser“ les tensions des tissus.
L’ostéopathe n’agit pas contre la résistance, mais il va diminuer la tension dans la zone de restriction.
Ces techniques consistent toujours à une aggravation passagère, momentanée et volontaire de la lésion ostéopathique de façon à permettre au corps de stimuler ses facultés d’auto-guérison.
La métaphore suivante illustre parfaitement ce que sont les techniques structurelles et fonctionnelles.
Vous marchez et accrochez votre manche à un clou que vous n’aviez pas vu. Deux solutions se présentent à vous :
• vous pouvez tirer votre manche pour vous dégager et peut-être déchirer votre chemise, c’est la technique structurelle,
• vous pouvez aussi interrompre votre mouvement, revenir légèrement en arrière pour vous dégager sans déchirer votre chemise : c’est la technique fonctionnelle.